contre le nouveau système d'examen du permis de conduire.
Des actions seront réalisées dans les prochaines semaines sur le territoire
Florian Vire, porte parole du mouvement explique les raisons de leur colère
Depuis la crise du Covid, une fermeture totale des aut-écoles en mars 2020, une deuxième fermeture lors du reconfinement en novembre dernier : il était impossible de recevoir du public pour assurer les cours de code et de conduite, en revanche possible d'assurer les examens théoriques et pratiques sans formation préalable. Pour enfin, au troisième et dernier confinement avoir le "droit" de travailler, sans modification ou renouvellement d'un protocole sanitaire.
Depuis janvier 2020, un nouveau système de répartition de places d'examen a été mis en place à titre expérimental dans 5 départements de la région Occitanie pour un an en vue d'une généralisation nationale progressive en 2021. Ce système qui voit jour, met fin à l'attribution des places d'examen du permis de conduire aux auto-écoles auxquelles elles avaient droit. Avec le nouveau système, il n'y a plus de droit, on parle de seuil (quota). Seuil revu à la baisse chaque mois. Ce seuil est aujourd'hui abaissé à 3 places d'examen par formateur, allongeant considérablement les délais d'attente pour pouvoir passer son examen et avoir son permis.
Avec cet allongement des délais imposé par l'administration, nous ne pouvons que refuser des nouveaux élèves à former car nous n'avons aucune visibilité sur la fin de leur parcours d'apprentissage à la conduite. Nous craignons pour l'avenir de nos structures et le devenir des centres secondaires basés dans les milieux ruraux.
Aujourd'hui, comment est-il possible d'assurer correctement nos missions en faveur de l'éducation et de la sécurité routière ? Un ras-le-bol qui s'accroit avec un manque crucial d'inspecteurs des permis de conduire. Les inspecteurs du permis de conduire ont quant à eux déposé un préavis de grève du 1er juillet au 1er octobre.