Mardi 28 juin sur l'A75, les personnels de la station-service du Caylar étaient en grève. Des panneaux lumineux alertaient les usagers de l’autoroute : "la station-service du Caylar est fermée". Et pour cause.
Répondant à l’appel national du Syndicat CGT Argedis des stations Total, des personnels du Caylar étaient en grève pour défendre leur pouvoir d’achat.
"Aujourd’hui, ces salariés ne peuvent plus vivre de leur salaire alors que Total énergie engrange, au premier trimestre 2022, près de 5 milliards d’euros de bénéfices. Ces salariés n’arrivent plus à faire leur plein pour aller bosser, c’est paradoxal quand on travaille chez Total énergie ! Ils ont les mêmes prix que tout le monde", souligne Thierry Bousquel responsable de l’union locale CGT Clermont Lodève. Car avec "des salaires de 1 400 €, à la fin du mois, c’est très chaud. On travaille à 35 h, annualisés, souvent les dimanches et jours fériés… Nous sommes la vitrine de Total mais nous sommes les plus mal payés de la "filière" Total énergie", assurent des salariés d’Argedis, filiale réseau de stations-service Total en France.
Témoignage de Thierry Bousquel responsable de l’union locale CGT Clermont Lodève